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\nA travers le moucharabieh : regards sur l’architecture de Hassan Fathy. Les cas de la maison Akil Sami (1978) et de l’hôpital de Siwa (1989).
Comment un élément aussi ancien que le moucharabieh a-t-il pu traverser le temps pour nous parvenir, rejaillissant parfois encore sur les façades des architectures de notre époque ? C’est ce que ce travail de recherche tente de mettre en lumière. Pour questionner l’actualité du moucharabieh ; cette étude prend la forme d’une analyse monographique autour de deux édifices de l’architecte égyptien Hassan Fathy à savoir la maison Akil Sami (1978) et l’hôpital de Siwa (1989). Par le biais de ces deux études de cas, un regard nouveau est porté sur ce dispositif séculaire, incluant sa compréhension globale et concrète en tant qu’élément architectural actif ; en allant de sa composition à son rôle architectural effectif et fonctionnel dans l’architecture qu’il habille. Plus qu’une simple limite visuelle, le moucharabieh est étudié comme un seuil, une interface dynamique entre l’intérieur et l’extérieur. Cette thèse aspire à réévaluer le moucharabieh non seulement comme un héritage du passé à préserver, mais aussi comme une leçon architecturale pour l’avenir.
Mots-clés : Moucharabieh, Hassan Fathy, Patrimoine, Hospitalité, Durabilité